#Marché : Parfumerie sélective : les ventes en ligne ont augmenté de 27 % en 2017
NPD a dévoilé le bilan 2017 des ventes en parfumerie sélective. Le circuit clôt à l’année à-1 % mais réalise de bons scores en fin d’année grâce notamment au Black Friday. L’e-commerce, pour sa part, présente une croissance à deux chiffres.
Les ventes en ligne de la parfumerie sélective ont augmenté de 27 % en 2017.
En 2017, selon NPD, les ventes en parfumerie sélective ont reculé de 1 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, tout n’est pas négatif. D’abord, l’e-commerce continue de se développer fortement. Les ventes en ligne du circuit ont en effet augmenté de 27 % en 2017. Le maquillage est particulièrement dynamique avec une hausse de 44 % de son chiffre d’affaires on-line. Les parfums progressent eux de 22 % et les soins de 29 %. « Le potentiel de l’e-commerce sur la beauté est énorme même si nous sommes encore très loin en France de ce que ce circuit peut représenter dans d’autres pays, comme les Etats-Unis ou le Royaume Uni, commente Mathilde Lion, experte beauté chez NPD. À date, la montée en puissance du online ne compense pas complètement les pertes des magasins physiques. »
Les ventes des magasins physiques ont en effet reculé de 3 %. « Le challenge 2018 pour la beauté sélective va être d’optimiser la croissance des ventes en ligne tout en créant du trafic en magasin », résume Mathilde Lion. Et de rappeler : « les consommateurs, et notamment les jeunes, aiment se rendre en magasin …tout se jouera donc sur l’expérience, le conseil et la personnalisation du service qu’ils pourront trouver en point de vente. »
Une excellente fin d’année
NPD souligne aussi les bonnes performances du circuit sur les opérations Black Friday et Noël. La parfumerie sélective a en effet réalisé en 2017 les meilleures ventes de fin d’année depuis 5 ans. 30 % des ventes annuelles du secteur ont été réalisées en moins de deux mois, entre novembre et décembre. « Les tendances de la parfumerie sélective s’améliorent légèrement par rapport à l’an passé mais le secteur reste confronté à une concurrence croissante et à un pouvoir d’achat des ménages qui ne s’améliore pas suffisamment pour re-dynamiser le marché », conclut Mathilde Lion.