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Les deux prochaines années seront décisives pour la distribution sélective. La Commission européenne s’apprête, en effet, à étudier le renouvellement du règlement d’exemption par catégorie 330/2010 et ses lignes directrices sur les accords de distribution restrictifs de concurrence dont fait partie le sélectif.
Une consultation publique a été ouverte cette année. Une vingtaine d’avis a été recueillie, provenant notamment de fédérations professionnelles dont la FFPS Fédération française de la parfumerie sélective-, la Febea -Fédération des entreprises de la beauté et des sites de e-commerce comme e-Bay, C-discount… Ces derniers seront au coeur des discussions sur les futures lignes directrices du règlement le renouvellement de ce dernier ne semblant pas être remis en cause pour l’instant. Celles-ci continueront-elles à soumettre l’agrément d’un site marchand à l’existence d’au moins un point de vente physique ? Excluant de fait les pure players.
Une marque de luxe pourra-t-elle interdire à un distributeur agréé de revendre ses produits sur une marketplace ? Les acteurs -pure players, marques et retailers- ont un peu moins de deux ans pour convaincre Bruxelles. Alors que sur les marchés européens, le e-commerce des produits de beauté de luxe continue de se développer.
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