#Marché : Le marché du sélectif dopé par les ventes sur internet en 2017
Paris, le 1 mars 2018 – Alors que la consommation des ménages subit les aléas du pouvoir d’achat, le secteur de la parfumerie sélective réussit, en 2017, à se maintenir au dessus de la barre des 3 milliards d’euros, en dépit d’une légère baisse (1, 4 % en valeur). Le segment des soins, dopé par les masques, les crèmes hydratantes et les lotions, maintient le cap (-1, 2 % en valeur), suivi de près par la parfumerie (-1,3 %) et le maquillage (-2 %). Une performance qui tient au dynamisme des ventes en ligne et dans une moindre mesure, des grands magasins.
Dans un contexte de pouvoir d’achat contraint, le chiffre d’affaires de la parfumerie sélective a maintenu le cap des 3 milliards d’euros en 2017, en dépit d’une légère baisse (1,4 % sur un an en valeur). Les ventes sur internet, qui représentent 6,3 % du marché, affichent la plus belle hausse (+28 %) suivies par les grands magasins (+1,3 %) pour une part de marché d’un peu moins de 10%. « Les touristes, notamment chinois, ont réveillé les ventes dans les grands magasins et les ventes en ligne ont explosé. Les deux segments ont compensé en partie la perte de vitesse des acteurs indépendants (-7,4%) et dans une moindre mesure des chaines (-4,8 %) qui représentent à elles seules 70 % du marché à plus de 2 milliards d’euros » décrypte William G.Koeberlé, Président de la FFPS.
Les soins : effet booster
C’est le segment des soins qui tire le mieux son épingle du jeu avec un chiffre d’affaires de 551,5 millions d’euros, grâce notamment au dynamisme des grands magasins (+9,1 % en valeur) et d’internet (+30,7%). Sur ce segment, les masques, en hausse de plus de 10 % ont tiré les ventes, suivis par les crèmes hydratantes et les lotions.
Les parfums : toujours du nez
Les ventes de parfums, qui représentent 67 % du total de la parfumerie sélective, ont résisté au contexte économique atone. Avec un total des ventes de plus de 2 milliards d’euros toutes distributions confondues, les indépendants (15,4 % du marché des parfums) accusent la plus forte baisse 7,6 % en valeur, suivis par les chaines (-1,9 %) qui captent, cependant, 72 % du total des ventes de fragrances. Les gagnants : les grands magasins (+3,6 %) et la toile (+22,5 %), boostés respectivement par l’embellie touristique et le succès des nouveaux modes de consommation, notamment lors de l’opération Black Friday, qui a marqué l’ouverture officielle des fêtes de Noël. « Mais l’innovation est également un levier de croissance important : les Eaux de Parfum sont clairement la comme locomotive du segment (+ 3 % des ventes) » explique William G.Koeberlé, Président de la FFPS.
Maquillage : plus vrai que vrai
Sans surprise, les ventes de rouge à lèvres et de vernis à ongles ont continué leur progression avec un bon respectif de 3 et 3,6 % en fin d’année, confirmant la tendance de 2016 dans un marché stable à 451, 7 millions d’euros en 2017 (en baisse de 2 % en volume). Fait majeur : le bond des ventes sur internet (+44 %) qui marque l’entrée en force de nouveaux acteurs du marché.
A propos de la FFPS
Créée en 2000, la FFPS représente plus de 80% des acteurs de la distribution sélective des parfums et des produits de beauté. Elle regroupe près de 1700 points de vente français répartis dans les principales chaînes nationales de distribution (Sephora, Marionnaud, Nocibé), les groupements et franchises (Beauty Success), les grands magasins (Galeries Lafayette, le Printemps et le Bon Marché) ainsi que dans une bonne représentation des parfumeurs détaillants indépendants. Le Directoire de la Fédération est composé de William G. Koeberlé Président, David Vercruysse (Sephora France), Vice-président représentant les enseignes et grands magasins, Jasmine Petiot Vice-présidente-trésorière représentant les indépendants et franchisés, Pierre Aoun (Nocibé Group), Gabriele Betti (Marionnaud Parfumeries), Philippe Charoing (Beauty Success), Lucie Lacauve (Le Printemps).
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